Les quotidiens parvenus vendredi à l'APS font le point de la campagne pour les locales, à 48 heures du scrutin prévu dimanche, une occasion également pour certains titres de se projeter vers d'autres reconfigurations politiques possibles après cette compétition électorale. ''Les piques avant le verdict'', résume Siweul en une affiche inspirée des dernières passes d'armes entre candidats, dont ceux qui convoitent la municipalité de la capitale.
A ce jeu-là, le maire sortant de Dakar Khalifa Sall semble être la cible
idéale. ''Khalifa Sall veut berner les Sénégalais'', déclare par
exemple Moustapha Diakhaté, président du comité électoral de la
coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), dans des propos relayés par Le
Quotidien.
Selon M. Diakhaté, par ailleurs député et président du groupe
parlementaire BBY de la majorité, le maire sortant de Dakar utiliserait
''son bilan pour soigner celui des autres communes'' d'arrondissement de
la capitale. D'après Moustapha Diakhaté, ''c'est de la
+désinformation+''.
L'ancien maire de Dakar Pape Diop n'est pas non plus en reste dans les
critiques contre son successeur. ''Toutes les choses qu'il a réalisées
sont mes projets'', assure le leader de la convergence Bokk Gis Gis à la
Une du quotidien L'As.
Le Premier ministre Aminata Touré, en embuscade, se refuse à attaquer
frontalement Khalifa Sall dont il reconnaît ''le statut de favori'' dans
des propos rapportés par Rewmi quotidien.
Le chef du gouvernement affirme p avoir choisi d'affronter le maire
sortant de Dakar ''par conviction mais aussi par défi''. A la question
de savoir s'il démissionnerait en cas d'échec, Aminata Touré répond :
"On verra après, mais je pense que je vais gagner''.
La réplique du camp du maire sortant vient de Moussa Taye, un
responsable de la coalition Taxawu Ndakaru de Khalifa Sall. ''Notre
adversaire à Grand-Yoff distribue des sacs de riz contre des cartes
d'électeur'', dit-il à la Une de Siweul. Khalifa Sall comme du reste le
Premier ministre Aminata Touré sont candidats à Grand-Yoff.
''A 48h du scrutin, la Médina sous tension'', informe par ailleurs Le
Populaire, parlant de plaintes croisées de Seydou Guèye et Bamba Fall,
les deux candidats en lice pour la mairie de cette commune
d'arrondissement symbolique de la capitale sénégalaise à plus d'un
titre.
''La Médina sera à surveiller de très près, après-demain, jour du
scrutin des élections locales. A 48 heures de la date fatidique, la
tension est toujours vive dans ce célèbre quartier, du fait de la forte
rivalité entre les deux coalitions favorites : Taxawu Dakar et Bennoo
Bokk Yaakaar'', écrit Le Populaire.
''A 48 heures de la date fatidique du 29 juin 2014, certains états
majors constitués font état de fraudes qui se prépareraient", signale
Direct Info dans son billet du jour, avant d'ajouter : "Pourquoi ces
coalitions ont-elles attendu la veille des joutes électorales pour
évoquer cette équation majeure?''
''Est-ce une manière d'anticiper sur une éventuelle défaite? Dans tous
les cas, le processus électoral de notre pays est si bien huilée
qu'aucune fraude à grande échelle ne peut se faire'', note ce journal.
Toujours est-il que selon La Tribune, la reprise des délestages, la
violence et la précarité ambiante sont des choses qui ne profitent pas
au pouvoir. Le Premier ministre ne semble pas être du même avis. ''Il
n'y aura pas de vote-sanction contre le régime'', assure-t-il au même
journal.
Walfadjri s'intéresse lui aux motivations des candidats. ''Avec des
salaires de 900.000 francs pour les maires des villes et 500.000 pour
leurs homologues des communes d'arrondissement, il y a de quoi postuler
pour diriger une collectivité locale'', renseigne le journal.
Sud Quotidien, pour sa part, laisse entendre que l'ancien Premier
ministre Idrissa Seck, maire sortant de Thiès, est en train de
''peaufiner les contours d'une nouvelle alliance ou opposition" contre
le président Macky Sall à l'issue des locales de dimanche.
''En visite à Podor, puis à Ndioum hier, jeudi 26 juin 2014, relate ce
journal, le président de Rewmi a émis l'idée de la mise sur pied d'un
+Conseil d'administration du Sénégal au niveau des 552 communes+ (CA
29), au soir du 29 juin sur une base véridique autour de Cheikh Bamba
Dièye, Abdoulaye Baldé, Khalifa Sall, Me Aïssata Tall Sall pour prendre
en charge les problèmes des populations".
''Idy dessine son conseil d'administration'', renchérit L'As, avec
Aïssata Tall Sall à Podor, Bamba Dièye à Saint-Louis, Abdoulaye Baldé à
Ziguinchor et Khalifa Sall à Dakar, ajoute le journal.
7 Commentaires
Senegalais123
En Juin, 2014 (09:21 AM)Belle Dame
En Juin, 2014 (10:22 AM)Fode
En Juin, 2014 (12:17 PM)Khimmali
En Juin, 2014 (12:25 PM)Nem
En Juin, 2014 (12:32 PM)Angesaly
En Juin, 2014 (13:03 PM)Aissatou Diallo
En Août, 2014 (13:34 PM)IL est responsable de la crise universitaire .ET surtout avec la mort de cet jeune étudiant.Sincerement.
l'école sénégalais est malade plus que le virus ébola
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